Pas de résultat
Voir tous les résultats
Pioche!
  • Du champ à l’assiette
  • Faire lieux
  • Nouveaux récits
  • À l’aventure
  • Grands entretiens
  • Du champ à l’assiette
  • Faire lieux
  • Nouveaux récits
  • À l’aventure
  • Grands entretiens
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Pioche!
Pas de résultat
Voir tous les résultats

Pays Basque : un projet de Surf Park à Saint Jean de Luz rencontre une opposition sans précédent

par Calixte de Procé
25 janvier 2021
Manifestation le 22 août 2019 à l'appel du collectif Rame pour ta Planète ©Christelle Chambre.

Manifestation le 22 août 2019 à l'appel du collectif Rame pour ta Planète, pour demander des mesures contre le changement climatique et pour la protection des océans à l’occasion du G7 à Biarritz. ©Christelle Chambre.

Une piscine à vagues artificielles à 1,5 km de la plage ? Si l’idée a tout d’une mauvaise blague, il s’agit bel et bien d’un projet porté par l’entreprise australienne Boardriders, avec l’appui de la mairie de Saint Jean de Luz. Une initiative qui suscite l’indignation massive des surfeurs comme des défenseurs de l’environnement qui dénoncent une « aberration écologique ».

L’indignation prend de l’ampleur contre le projet de Surf Park à Saint Jean de Luz porté par l’entreprise australienne Boardriders, propriétaire de plusieurs marques dont Quicksilver et Billabong. Pour preuve, une pétition alertant la population sur cette initiative a déjà récoltée plus de 67 000 signatures.

Il faut dire que l’idée en sidère plus d’un. Est actuellement à l’étude une immense piscine (l’équivalent de 10 piscines olympiques) à vagues artificielles situé à 1,5 km de la plage, accompagnée un complexe hôtelier et de commerces, le tout sur un terrain de sept hectares sur les hauteurs de Jalday.

À lire : une marque conçoit des combinaisons de surf avec de la poudre de coquilles d’huîtres

Une aberration environnementale

Ce projet est dénoncé par de nombreuses organisations, notamment Surfrider Foundation, le collectif Rame pour ta Planète et les mouvements écologiques Bizi! Et CADE. Par ailleurs, pour le groupe d’opposition municipale de Saint Jean de Luz Herri Berri, ce projet est « une aberration environnementale, un non-sens et une erreur irréversible en termes d’aménagement du territoire ».

Plusieurs surfeurs reconnus ont également pris la parole, notamment Pilou Ducalme et Lea Brassy. Pour cette dernière, « ces projets n’ont plus aucun sens dans l’urgence climatique qui est la nôtre ».

Pour signer la pétition, cliquez ici.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une piscine à vagues ne remplacera jamais cette sensation parfaitement pure et intime. Ces projets n’ont plus aucun sens dans l’urgence climatique qui est la nôtre. @quiksilver et #saintjeandeluz portent ce projet contre nature, pour et uniquement pour l’argent, avec une vision à court terme alors même que les terres concernées auront bientôt une valeur écologique inestimable pour la zone déjà hyper urbanisée. Une honte. Signez SVP la pétition via le lien dans ma bio, je vous tiens au courant de la suite du mouvement de contestation. Milesker. PHOTO @laurentmasurel ?? A wave pool will never replace this perfectly pure and intimate feeling. This kind of project has no more sense in today’s climate emergency situation. @quiksilver et @saintjeandeluzmaville cary this project with shortage of vision, for money and for money only because in the future, the land in consideration will have way more ecological value than an old wave pool in that very urban area. What a shame. Please sign the petition, even people from far away, as a first step for this fight. Link in my bio. More actions will follow. Thanks!

Une publication partagée par Léa Brassy (@leabrassy) le 22 Août 2020 à 7 :34 PDT

Tags : AssociationOcéanONG

Les + lus

  • « Venez faire la fête en transport en commun » : quand les festivals de Normandie font du sur-mesure pour favoriser les mobilités durables

    « Venez faire la fête en transport en commun » : quand les festivals de Normandie font du sur-mesure pour favoriser les mobilités durables

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • « Se poser des questions essentielles » : comment les grands lieux culturels organisent leur redirection écologique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Cette artiste transforme les déchets en œuvres d’art pour alerter sur la pollution plastique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • « Aujourd’hui, le racisme, c’est devenu la norme » : pourquoi le festival Bien l’Bourgeon met les médias à l’affiche

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • « Là je me suis dit : c’est pour ça que je fais ce métier » : comment Fakear a remis du sens dans sa musique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0

Derniers articles

Marsatac au Parc Borély

« On travaille toujours plus pour espérer obtenir le même résultat » : derrière Marsatac, un mille-feuilles d’actions 100% Marseille

Terrenoire Protégé·e tournée écologie

Terrenoire : « L’écologie est vécue comme une injonction, un truc élitiste, c’est ça le problème »

Festival Bien l'Bourgeon – Gresse-en-Vercors ©Yassine Lemonnier

« Aujourd’hui, le racisme, c’est devenu la norme » : pourquoi le festival Bien l’Bourgeon met les médias à l’affiche

« Se poser des questions essentielles » : comment les grands lieux culturels organisent leur redirection écologique

« Se poser des questions essentielles » : comment les grands lieux culturels organisent leur redirection écologique

Fakear

« Là je me suis dit : c’est pour ça que je fais ce métier » : comment Fakear a remis du sens dans sa musique

Pioche!

© 2025 Pioche! Magazine

  • La newsletter Bonne Pioche!
  • Politique de confidentialité
  • Mentions légales

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • ✒️ Nouveaux récits
  • 🥕 Du champ à l’assiette
  • 🎪 Faire lieux
  • 🏃‍♀️🏃‍♂️ À l’aventure
  • 🎤 Grands entretiens
  • 🌿 La newsletter de Pioche!

© 2025 Pioche! Magazine

Ce site web utilise des cookies. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous consentez à l'utilisation de ces cookies. Plus d'infos. our https://piochemag.fr/mentions-legales/.