Une piscine à vagues artificielles à 1,5 km de la plage ? Si l’idée a tout d’une mauvaise blague, il s’agit bel et bien d’un projet porté par l’entreprise australienne Boardriders, avec l’appui de la mairie de Saint Jean de Luz. Une initiative qui suscite l’indignation massive des surfeurs comme des défenseurs de l’environnement qui dénoncent une « aberration écologique ».
L’indignation prend de l’ampleur contre le projet de Surf Park à Saint Jean de Luz porté par l’entreprise australienne Boardriders, propriétaire de plusieurs marques dont Quicksilver et Billabong. Pour preuve, une pétition alertant la population sur cette initiative a déjà récoltée plus de 67 000 signatures.
Il faut dire que l’idée en sidère plus d’un. Est actuellement à l’étude une immense piscine (l’équivalent de 10 piscines olympiques) à vagues artificielles situé à 1,5 km de la plage, accompagnée un complexe hôtelier et de commerces, le tout sur un terrain de sept hectares sur les hauteurs de Jalday.
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Une aberration environnementale
Ce projet est dénoncé par de nombreuses organisations, notamment Surfrider Foundation, le collectif Rame pour ta Planète et les mouvements écologiques Bizi! Et CADE. Par ailleurs, pour le groupe d’opposition municipale de Saint Jean de Luz Herri Berri, ce projet est « une aberration environnementale, un non-sens et une erreur irréversible en termes d’aménagement du territoire ».
Plusieurs surfeurs reconnus ont également pris la parole, notamment Pilou Ducalme et Lea Brassy. Pour cette dernière, « ces projets n’ont plus aucun sens dans l’urgence climatique qui est la nôtre ».
Pour signer la pétition, cliquez ici.