Greenpeace s’est associé avec le réalisateur Alexandre Courtès et l’agence La Chose pour interpeller avec humour sur l’urgence écologique. Résultat : trois bandes-annonces parodiques de films de genre qui mettent en image les conséquences de la pollution plastique, de la déforestation ou des énergies fossiles. Efficace pour donner envie de « changer le scénario ».
Un coucher de soleil, une plage, un couple qui se chamaille avant de s’embrasser. Le scénario de la comédie romantique Total Love serait parfait si les personnages n’étaient pas enduits d’une couche de pétrole brut venue de l’océan. Avec cette fausse bande-annonce à l’esthétique bien léchée signée Alexandre Courtès (Au service de la France), Greenpeace met en avant l’impact environnemental des énergies fossiles, responsables de 86 % des émissions de CO₂ dans le monde.
Dans la même veine, on retrouve également un psychopathe tueur d’arbre dans Death Deforestation et une bouée flamant rose en plastique qui attaque les humains dans Plastic Attack. « Ces scénarios vous semblent absurdes ? » interroge Greenpeace. « La réalité est bien pire, on ne compte pas regarder ce mauvais film de la destruction de la planète les bras croisés ».
Du rire à l’action
Ces courtes vidéos mi-terrifiantes, mi-ironiques, sont nées d’un partenariat entre l’association écolo et l’agence de communication La Chose. Diffusées sur les réseaux, elles visent à sensibiliser les citoyen·nes, en rappelant les ordres de grandeur de l’urgence écologique : l’équivalent d’un terrain de football de forêt disparaît de la surface de la planète toutes les deux secondes, nous ingérons 5 grammes de plastique par semaine à notre insu…
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« Nous proposons d’aller plus loin via une large palette d’actions possibles pour que chacune et chacun s’engage avec Greenpeace à construire cet autre scénario pour assurer, à nous et aux générations à venir, un avenir viable. » conclut Laurence Veyne, directrice de la communication de Greenpeace France.
Les trois fausses bandes-annonces sont à découvrir sur le site de Greenpeace.