Comment concilier esprit de Noël et engagement écologique ? L’Agence de la Transition écologique (ADEME) a publié cette semaine son guide pour des fêtes plus écologiques. Le document liste un tas de bonnes pratiques pour améliorer son bilan carbone sur les cadeaux, le menu ou bien la décoration.
La fin du mois de décembre est une période propice à l’hyperconsommation. C’est certainement l’un des moments de l’année où il est le plus difficile de faire coexister son engagement écologique avec les injonctions ininterrompues à acheter, qu’il s’agisse de cadeaux ou de nourriture. C’est pour cette raison que l’Agence de la Transition écologique (ADEME) a publié cette semaine un guide pour passer des fêtes de fin d’années plus écolos.
Le document commence par faire le constat des postes d’émission de CO2 les plus importants dans le cadre des fêtes de fin d’années. On y apprend que les cadeaux pèsent pour 57 % du bilan carbone de Noël, tandis que les déplacements représentent 25 % des émissions. L’alimentation complète le podium, avec 15 % des GES rejetés dans l’atmosphère. Les décorations et les déchets ont un impact plus marginal, avec respectivement 2 % et 1 % du total.
Cadeaux, repas et transports
Les cadeaux sont donc le poste sur lequel il faut être le plus vigilant, d’autant qu’ils sont 300 millions à être distribués chaque année. Près d’un million d’entre eux seraient directement jetés, faute d’utilité. L’ADEME conseille donc de privilégier les objets utiles, qui trouveront beaucoup plus facilement leur place dans la vie de la personne concernée. La piste des cadeaux dématérialisés est également avancée.
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Côté repas, l’agence estime que 76 000 tonnes de nourriture sont gaspillées durant les repas de fêtes. Cela représente 3 kilogrammes par foyer. La sobriété doit donc être de mise, en calculant avec le plus de précision possible les portions nécessaires. De manière générale, l’ADEME préconise également de végétaliser autant que faire se peut les repas, en évitant la viande rouge. De quoi passer la fin de l’année sans mettre en cause son bilan carbone.