Pour la troisième année consécutive, l’École urbaine de Lyon présente « À l’École de l’Anthropocène », une université de tous les savoirs pour débattre, apprendre et comprendre les grands défis humains et écologiques de notre temps. Organisé du 25 au 31 janvier, l’événement sera diffusé gratuitement et en direct en ligne.
Huit grands débats, entretiens et tables rondes, vingt-cinq ateliers et séminaires, une « résidence d’écrivain » avec Camille de Toledo en partenariat avec Arty Farty et la Fête du Livre de Bron, mais aussi des performances, spectacles-lectures et même des émissions de cuisine… Pour sa troisième édition et malgré la crise sanitaire, À l’École de l’Anthropocène propose à nouveau une riche programmation autour des grands défis écologiques et humains contemporains.
Par « anthropocène » est entendu cette ère où l’être humain est devenu une force agissant irréversiblement sur la planète, provoquant une crise de son habitabilité même. Un concept autrefois réservé aux cercles scientifiques dont s’est depuis emparé le débat public.
Un Manifeste Mondial Anthropocène avec 150 pays
Durant sept jours, du 25 au 31 janvier, 180 chercheurs, artistes, activistes et politiques échangeront sur l’actualité écologique, et tenteront d’apporter quelques réponses pour surmonter la « vulnérabilité globale » de notre planète urbanisée. En plus de la diffusion en ligne, des événements physiques seront organisés, si les mesures sanitaires le permettent, à l’Hôtel71 à Lyon.
Parmi les temps forts aura lieu une « conversation mondiale » de 24 heures avec 150 pays participants qui débouchera sur un « Manifeste Mondial Anthropocène ». « Nous vivons ensemble le dérèglement climatique, l’acidification des océans, l’élévation des mers… […]. Nous avons tous des pistes, des idées . Seules, elles semblent anecdotiques mais ensemble elles s’articulent, se nourrissent, se diffusent », écrivent les participants.
À ne pas manquer également, les grands débats « L’Anthropocène du Nord au Sud » avec l’architecte et activiste nigérian Nnimmo Bassey et le romancier et activiste islandais Andri Snaer Magnason, et « Tous vulnérables ? » avec le sociologue américain Eric Klinenberg, l’anthropologue français Frédéric Keck et l’écrivaine française Joy Sorman. La question « Quelle politique pour le climat ? » sera également posée à Holly Jean Buck, spécialiste de géo-ingénierie, Mark Alizart, philosophe, et Yasmine Bouagga, sociologue et maire du 1er arrondissement de Lyon.
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