Ces derniers temps, l’énergie est un bien précieux. Pour l’utiliser au mieux, l’ONG Bayes Impact a lancé une plateforme dont le but est de sensibiliser les commerces aux économies d’énergie, notamment en éteignant le plus souvent possible les lumières le soir.
Le soir venu, les centres-villes français brillent de mille feux. De nombreux commerçant·es continuent à éclairer leurs vitrines, même hors des périodes d’ouverture des magasins. Ces lumières consomment de l’énergie et ont été la cible de nombreux·ses activistes ces dernières années. On peut par exemple penser à l’association Résistance à l’Agression Publicitaire, qui milite pour l’extinction des vitrines hors des horaires d’ouverture.
Le problème est donc pris au sérieux, et une nouvelle initiative a été lancée à la fin du mois de décembre. Il s’agit de la plateforme Lightsoff. Ce site internet, gratuit et ouvert à tous, a été pensé comme un moyen de sensibiliser les commerces aux économies d’énergies. « Nous avons réalisé que beaucoup de commerçant·es n’étaient pas conscient·es du gaspillage d’énergie qu’ils et elles pouvaient éviter en éteignant le soir, et qu’un dialogue bienveillant pouvait faire la différence », expliquent les créateur·ices de l’application.
Contacter directement les commerçants.
Le fonctionnement du site est assez simple. N’importe qui peut identifier un commerce dont la devanture est allumée la nuit, mais uniquement lors des périodes de crise énergétique. Une fois le nom de l’établissement entré sur Lightsoff, l’application propose plusieurs méthodes pour faire savoir son mécontentement au commerce en question, notamment via un avis sur le site Google Map, ou par téléphone. Il est même possible de laisser les créateurs de Lightsoff s’en charger.
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L’application est une initiative de l’ONG Bayes Impact, dont l’objectif est d’utiliser les technologies telles que la science des données ou l’intelligence artificielle afin de résoudre des problèmes sociaux. Le projet a été développé par Ardjo Shahadat et Florian Gauthier. Pour l’instant, Bayes Impact annonce un total de 600 commerçant·es sensibilisé·es. De quoi être optimiste pour la suite.