Les enseignes de restauration rapide devront faire une croix sur les emballages jetables en salle d’ici le 1er janvier 2023 et proposer de la vaisselle réutilisable. Une mesure qui ne concerne que la consommation sur place et qui aura donc un impact limité sur le bilan carbone de ces restaurants pas vraiment écolos.
Si tout se passe bien, le nombre d’emballages jetables fournis par les enseignes de restauration rapide devrait plonger d’ici le premier janvier prochain. Désormais, Burger King, McDonald et autre KFC devront fournir à leurs clients consommant leurs repas sur place de la vaisselle réutilisable, au risque de fortes amendes. Exit, donc, les emballages jetables, qui sont aujourd’hui la norme pour toutes les commandes.
Pour des raisons évidentes, la mesure ne concerne pas les commandes à emporter, qui pourront continuer à bénéficier de contenants en carton ou autres matières recyclables, comme le bois pour les couverts. Sont également exclus du dispositif les restaurants comptant moins de 20 places assises, comme les boulangeries par exemple. Des tests ont déjà été effectués par plusieurs enseignes de restauration rapide, notamment avec des contenants en résine ou en plastique.
Pas vraiment des exemples d’écologie
Ce changement n’est bien sûr pas le fait de la bonne volonté des enseignes de restauration rapide. Il est le produit de la loi anti-gaspillage, adoptée en janvier 2020. Ce texte prévoit également des dispositions favorisant l’adoption du vrac dans les supermarchés, ou bien la fin progressive de la destruction des invendus non alimentaires.
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Selon le ministère de la Transition écologique, interrogé par BFM TV, la restauration rapide produit 180 000 tonnes d’emballages jetables par an en France. L’ADEME, quant à elle, avance le chiffre de 220 000 tonnes. Une mesure qui devrait, donc, améliorer un peu le bilan carbone du secteur, qui en a bien besoin.