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Pollution lumineuse : une île galloise devient le premier « sanctuaire de la nuit noire » d’Europe

par Simon Adolf
9 mars 2023
Pollution lumineuse : une île galloise devient le premier « sanctuaire de la nuit noire » d’Europe

Sur cette île, les nuits sont plus sombre que partout ailleurs en Europe.

La nuit, on peut y voir le ciel comme nulle part ailleurs en Europe. L’île de Bardsey est devenue la semaine dernière le premier « dark sky sanctuary » du vieux continent. Une distinction qui certifie que l’endroit est protégé de la pollution lumineuse. 

Ce n’est pas tous les jours que l’île de Bardsey fait la une des journaux. Ce caillou est planté au milieu de la mer d’Irlande, à trois kilomètres des côtes britanniques. Au Moyen Âge, elle a accueilli une centaine de moines qui y ont construit une abbaye, bientôt rejointe par une communauté de paysans gallois. Tout ce beau monde a fini par quitter les lieux, laissant l’île quasi déserte. L’endroit a aujourd’hui retrouvé son calme millénaire, loin de l’agitation d’antan. On y accède néanmoins en une quinzaine de minutes de bateau depuis la côte anglaise, et la dizaine d’habitant·es qui peuplent Bardsey vivent du tourisme vert.

Les visiteur·euses sont particulièrement nombreux·ses la nuit tombée. L’île offre en effet un panorama unique aux passionnés d’astronomie. On peut y observer planètes, étoiles filantes et autres objets célestes avec une précision que l’on retrouve difficilement ailleurs. Il est même possible d’apercevoir des aurores boréales lorsque les conditions le permettent. À Bardsey, le ciel est toujours limpide. Si bien que l’île est devenue la semaine dernière le premier « dark sky sanctuary » d’Europe. 

Une activité humaine très limitée

Une distinction qui certifie que la nuit y est plus sombre que partout ailleurs sur le vieux continent. Si c’est le cas, c’est parce que l’endroit se protège particulièrement bien de la protection lumineuse. Les habitant·es y éteignent toute source d’éclairage la nuit, et le phare de l’île émet de la lumière rouge, qui est bien moins nocive pour le noir de la nuit que les autres couleurs. Les seules lueurs qui viennent troubler l’obscurité proviennent de la ville de Dublin, loin au large. 

À lire aussi : Polluants éternels : une enquête révèle que des milliers de lieux sont contaminés en Europe

La distinction qu’a obtenue Bardsey n’a pas de quoi rendre les habitant·es inquiet·es. Cela ne devrait en effet pas entraîner d’afflux massif de touristes. La présence de ces dernier·es est particulièrement surveillée ; les hébergements sont rares et quasiment déjà tous occupés à l’année. Une bonne nouvelle pour les astronomes amateur·ices, qui pourront continuer d’observer l’immensité de l’univers depuis ce petit bout de terre. 

Tags : CitoyennetéEnvironnementInternationalPolitique

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