Pas de résultat
Voir tous les résultats
Pioche!
  • Du champ à l’assiette
  • Faire lieux
  • Nouveaux récits
  • À l’aventure
  • Grands entretiens
  • Du champ à l’assiette
  • Faire lieux
  • Nouveaux récits
  • À l’aventure
  • Grands entretiens
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Pioche!
Pas de résultat
Voir tous les résultats

Mode : Un jeune couple lance Avangarde, une marque de vêtements 100% français du tissu à l’étiquette

par Calixte de Procé
2 février 2021
Avangarde

© Avangarde

Paul Adriain et Fanny Dubois ont créé Avangarde, une marque de vêtements éco-responsables pour femmes « made in Châtillon-sur-Indre ». Tout sauf une surprise pour ces deux amoureux du textile qui entendent redonner une conscience écologique et humaine au vêtement.

Pour décrire la jeune histoire d’Avangarde, Paul n’y va pas par quatre chemins. « Cette marque, c’est d’abord la rencontre entre l’éco-responsabilité et le style », explique son co-fondateur. Le ton est donné. Pour ce passionné d’art sartorial, c’est-à-dire des pièces réalisées par un tailleur, la confection d’un vêtement doit à la fois respecter l’homme et la planète. « Aujourd’hui, un vêtement vendu 10 euros ne peut pas être produit dans des conditions respectueuses de l’environnement et par des gens bien payés. »

L’idée de créer une marque lui est venue en mars 2019. « Consultant à Paris, je réfléchissais depuis quelques temps au sens que je voulais donner à mon travail », raconte Paul. Avec Fanny, sa compagne, ils décident de plancher sur une marque de vêtements à leur image, en phase avec les enjeux d’éco-responsabilité qui leur tiennent à cœur. Rapidement, choix est fait de s’orienter sur une première collection pour femmes. « Fanny est styliste, donc je lui laisse totalement la main là-dessus, et moi, je m’occupe de la composition du vêtement », explique Paul.

Une production 100% française jusqu’au bouton

Avangarde mise sur une production 100% française, de la confection à la pose de l’étiquette. Le tissage a lieu dans le Haut-Rhin et dans les Vosges, la confection dans l’Indre. Par ailleurs, la marque ne travaille qu’avec des fibres naturelles issues de l’agriculture biologiques et exemptes de produits toxiques. Tout est minutieusement scruté, jusqu’au bouton éco-conçu par un boutonnier lyonnais, Corne & Corozo Réunis. « Notre ligne de conduite est très stricte, il est de fait plus difficile de trouver des matières qui nous conviennent sans exploser nos coûts », admet Paul qui a multiplié les démarchages pour trouver les bons partenaires.

À lire : comment la marque au Juste veut redonner du sens au vêtement

S’inspirant de la marque Hast, Avangarde a choisi les emballages compostables TIPA pour protéger ses vêtements. « C’est une vraie alternative aux emballages plastiques traditionnels extrêmement polluants, affirme Paul. Ce système est conçu pour se décomposer en quelques mois, comme n’importe quelle matière organique. » La marque a également noué un partenariat avec un apiculteur, les Ruchers de Sainte-Maure, qui reçoit les chutes de tissu et les transforme en Bee Wrap, un emballage alimentaire réutilisable réalisé avec de la cire d’abeille.

Une campagne de financement participatif est ouverte pour aider au lancement de la production, avec deux vêtements  « made in Châtillon-sur-Indre » en préventes : une chemise et un pantalon pour femmes, « à tarif préférentiel ». « La chemise est à 135 euros au lieu de 159 euros, et le pantalon à 149 euros au lieu de 175 euros », détaille Paul. Des tarifs garants de la qualité du produit. « Avec un bon vêtement, certes le coût initial est plus cher mais, dans le temps, on est forcément gagnant. » 

Tags : Financement participatifHabillementReconversion

Les + lus

  • « Venez faire la fête en transport en commun » : quand les festivals de Normandie font du sur-mesure pour favoriser les mobilités durables

    « Venez faire la fête en transport en commun » : quand les festivals de Normandie font du sur-mesure pour favoriser les mobilités durables

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • « Se poser des questions essentielles » : comment les grands lieux culturels organisent leur redirection écologique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Cette artiste transforme les déchets en œuvres d’art pour alerter sur la pollution plastique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • « Aujourd’hui, le racisme, c’est devenu la norme » : pourquoi le festival Bien l’Bourgeon met les médias à l’affiche

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • « Là je me suis dit : c’est pour ça que je fais ce métier » : comment Fakear a remis du sens dans sa musique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0

Derniers articles

Marsatac au Parc Borély

« On travaille toujours plus pour espérer obtenir le même résultat » : derrière Marsatac, un mille-feuilles d’actions 100% Marseille

Terrenoire Protégé·e tournée écologie

Terrenoire : « L’écologie est vécue comme une injonction, un truc élitiste, c’est ça le problème »

Festival Bien l'Bourgeon – Gresse-en-Vercors ©Yassine Lemonnier

« Aujourd’hui, le racisme, c’est devenu la norme » : pourquoi le festival Bien l’Bourgeon met les médias à l’affiche

« Se poser des questions essentielles » : comment les grands lieux culturels organisent leur redirection écologique

« Se poser des questions essentielles » : comment les grands lieux culturels organisent leur redirection écologique

Fakear

« Là je me suis dit : c’est pour ça que je fais ce métier » : comment Fakear a remis du sens dans sa musique

Pioche!

© 2025 Pioche! Magazine

  • La newsletter Bonne Pioche!
  • Politique de confidentialité
  • Mentions légales

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • ✒️ Nouveaux récits
  • 🥕 Du champ à l’assiette
  • 🎪 Faire lieux
  • 🏃‍♀️🏃‍♂️ À l’aventure
  • 🎤 Grands entretiens
  • 🌿 La newsletter de Pioche!

© 2025 Pioche! Magazine

Ce site web utilise des cookies. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous consentez à l'utilisation de ces cookies. Plus d'infos. our https://piochemag.fr/mentions-legales/.