Pas de résultat
Voir tous les résultats
Pioche!
  • Du champ à l’assiette
  • Faire lieux
  • Nouveaux récits
  • À l’aventure
  • Grands entretiens
  • Du champ à l’assiette
  • Faire lieux
  • Nouveaux récits
  • À l’aventure
  • Grands entretiens
Pas de résultat
Voir tous les résultats
Pioche!
Pas de résultat
Voir tous les résultats

Le festival Woodstower à Lyon : un quart de siècle au service des habitant·es et du territoire

par Pioche! Magazine
1 août 2024
Le festival Woodstower à Lyon : un quart de siècle au service des habitant·es et du territoire

©Boris Merccion

Du 29 août au 1er septembre, l’éco-festival lyonnais Woodstower célèbre sa 25e édition, avec au programme du rap, de l’électro, de belles surprises musicales et une programmation gratuite de stand up et d’arts de la rue. L’occasion de se pencher sur les engagements de cette association, au service de l’écologie et du territoire.

« En 25 ans, il a fallu se réinventer, surmonter les obstacles, changer de lieu et prendre des risques ». Né dans les bois de la région lyonnaise à la fin des années 1990, Woodstower est fier de son histoire. Pour sa 25e édition, du 29 août au 1er septembre 2024, le festival lyonnais s’installe à nouveau au bord du lac du Grand Parc Miribel Jonage pour quatre jours de musique live et de fête qui font la part belle aux valeurs d’écologie et d’accès à la culture.

Les trois scènes du festival accueilleront une programmation XXL, toujours orientée hip-hop et électro mais pas que. On retrouve ainsi en tête d’affiche Booba, Hamza, Irène Drésel ou Nina Kraviz, aux côtés de pointures – Isha & Limsa d’Aulnay, Sally C, Meute – et d’artistes lyonnais·es émergent·es comme DJ Dehna et Majora. Le tout parsemé de petites surprises, comme un karaoké mobile et une performance de cyclo-techno du génial JouBE.

Une programmation pour tous·tes

En journée, Woodstower propose une programmation gratuite, composée de stand-up, d’arts de la rue et même un espace destiné aux enfants. Cette dimension éclectique du festival est présente depuis la première édition. Les organisateur·ices ont tenu à la maintenir malgré les difficultés financières qui touchent l’association après une année 2023 marquée par une météo capricieuse et le retrait surprise des subventions de la Région Auvergne Rhône-Alpes.

C’est toujours chouette de voir le mélange des personnes qui viennent

« Ce sont des moments précieux qui font partie de l’ADN du festival, explique Cécile Boé, chargée de médiation et de développement durable. C’est toujours chouette de voir le mélange entre les personnes qui viennent spécifiquement pour les ateliers ou les spectacles, et celles qui sont là par pur hasard. Beaucoup n’ont jamais mis les pieds en festival ».

Au bord du lac, on retrouve un éco-village, inévitablement baptisé Woodstown, est animé par des associations (Oxfam, Wings of the Oceans, Nous toutes), des ateliers (balade botanique, zéro déchets…), ainsi que des conférences sur le voyage éco-responsable, l’entreprenariat féminin, l’enjeu de l’eau ou l’éco-anxiété.

À lire aussi : Féris Barkat : « Grâce à l’écologie, je comprends mieux le monde qui m’entoure » 

Des mini-festivals toute l’année

Pour aller plus loin sur les enjeux d’accès à la culture, le festival organise depuis 2021 son Woodstour : une tournée de mini-festivals toute l’année dans les quartiers et des bourgs ruraux du territoire. « Le projet est né en 2021 du constat qu’au-delà du festival, il nous manquait du lien avec le territoire, les habitant·es, les collectivités » raconte Cécile Boé.

À chaque étape, l’association organise des ateliers artistiques (breakdance, stand up, Foot freestyle, finger drumming) et des temps de sensibilisation à l’écologie (alimentation durable, upcycling…), avant de réunir tous·tes les participant·es autour d’un concert d’artistes émergent·es locaux. Et à l’image de Jey Khemeya, l’étoile montante de la soul lyonnaise programmée cette année, ces dernier·es finissent par accéder à la grande scène du Woodstower.

Ce travail de terrain permet à l’association de s’ancrer sur son territoire, en prévenant les plaintes liées aux nuisances sonores, tout en attirant de nouveaux bénévoles et publics. « On en voit qui veulent prolonger le Woodstour en venant aider au montage et démontage du Woodstower », se réjouit Cécile Boé. L’association distribue aussi des invitations à son réseau de MJC et centres sociaux.

L’éco-responsabilité à la lyonnaise

Du côté de l’éco-responsabilité, Woodstower la joue « à la lyonnaise » en s’appuyant sur les acteurs du territoire. D’abord en proposant une offre de boissons 100% issue de la région et une majorité de produits locaux et/ou biologiques en cuisine, ainsi qu’en mutualisant une partie du matériel avec d’autres événements, grâce à l’association Cagibig.

Pour les déchets, enjeu particulièrement sensible sur le site classé Natura 2000 et hébergeant la réserve d’eau potable de la Métropole de Lyon, Woodstower fait appel à l’association Aremacs pour épauler sa brigade verte dans le tri sélectif.

Enfin, des grands convois festifs à vélo sont organisés depuis le centre-ville de Lyon et les villages alentours, avec l’association Graines Électroniques, spécialiste en la matière. Une belle manière de commencer le festival et de réduire l’empreinte carbone liée aux mobilités, de loin le premier poste d’émission de gaz à effet de serre des festivals. Les horaires des bus de ville sont également étendus pour l’occasion, incitant les festivalier·es à laisser la voiture au garage.

Festival Woodstower du 29 août au 1er septembre au Grand Parc Miribel Jonage à Lyon. Plus d’informations sur le site du festival.

Tags : FestivalMusiqueTransition écologiqueVille

Les + lus

  • « Venez faire la fête en transport en commun » : quand les festivals de Normandie font du sur-mesure pour favoriser les mobilités durables

    « Venez faire la fête en transport en commun » : quand les festivals de Normandie font du sur-mesure pour favoriser les mobilités durables

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • « Se poser des questions essentielles » : comment les grands lieux culturels organisent leur redirection écologique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Cette artiste transforme les déchets en œuvres d’art pour alerter sur la pollution plastique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • « Aujourd’hui, le racisme, c’est devenu la norme » : pourquoi le festival Bien l’Bourgeon met les médias à l’affiche

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • « Là je me suis dit : c’est pour ça que je fais ce métier » : comment Fakear a remis du sens dans sa musique

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0

Derniers articles

Marsatac au Parc Borély

« On travaille toujours plus pour espérer obtenir le même résultat » : derrière Marsatac, un mille-feuilles d’actions 100% Marseille

Terrenoire Protégé·e tournée écologie

Terrenoire : « L’écologie est vécue comme une injonction, un truc élitiste, c’est ça le problème »

Festival Bien l'Bourgeon – Gresse-en-Vercors ©Yassine Lemonnier

« Aujourd’hui, le racisme, c’est devenu la norme » : pourquoi le festival Bien l’Bourgeon met les médias à l’affiche

« Se poser des questions essentielles » : comment les grands lieux culturels organisent leur redirection écologique

« Se poser des questions essentielles » : comment les grands lieux culturels organisent leur redirection écologique

Fakear

« Là je me suis dit : c’est pour ça que je fais ce métier » : comment Fakear a remis du sens dans sa musique

Pioche!

© 2025 Pioche! Magazine

  • La newsletter Bonne Pioche!
  • Politique de confidentialité
  • Mentions légales

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • ✒️ Nouveaux récits
  • 🥕 Du champ à l’assiette
  • 🎪 Faire lieux
  • 🏃‍♀️🏃‍♂️ À l’aventure
  • 🎤 Grands entretiens
  • 🌿 La newsletter de Pioche!

© 2025 Pioche! Magazine

Ce site web utilise des cookies. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous consentez à l'utilisation de ces cookies. Plus d'infos. our https://piochemag.fr/mentions-legales/.