Une bande d’ami·es, rassemblé·es sous la bannière de l’association Wild Bretagne, rachète des forêts afin de les transformer en réserves naturelles. L’idée est de laisser vivre les parcelles pour favoriser un développement harmonieux de la biodiversité.
Le projet a de quoi faire rêver. Une bande d’ami·es qui se mettent en tête de racheter des forêts, afin d’en faire des sanctuaires dédiés à la protection de la biodiversité. Beaucoup y ont certainement pensé, mais les membres de Wild Bretagne l’ont fait. Les membres de cette association ont en effet entrepris de racheter trois parcelles, situées dans les Côtes-d’Armor, à quelques kilomètres de Paimpol, afin de les laisser vivre à leur rythme, pour favoriser le développement de la biodiversité.
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Le journal Ouest France a rencontré Alexandre Patureau, l’un des membres du groupe, qui est également directeur artistique du collectif La Fabrique des idées. Il explique que « la place de la vie sauvage en France a pratiquement disparu. L’artificialisation des sols et la surexploitation des terres ont un impact sur la biodiversité ». Les membres du collectif expliquent qu’ils et elles ont simplement trouvé ces parcelles sur un site d’annonce en ligne.
Laisser faire la biodiversité
En termes de gestion, le collectif revendique le laisser-aller. « En zone rurale sur de grandes étendues, nous acquérons des terrains pour protéger ces espaces de l’intervention humaine. Aucune coupe d’arbres, ces espaces sont laissés en libre évolution sur un temps long », détaille Wild Bretagne sur son site internet. L’association souhaite également mettre à profit ces parcelles en proposant d’un faire un terrain d’apprentissage pour les écoles de la région.
Pour financer l’opération, l’association a lancé une campagne de crowdfunding. L’objectif affiché était de 7 590 euros. Pour 5 euros donnés, le collectif promet de racheter et projeter 10 m² de forêts. L’une des parcelles, facilement accessible, sera ainsi librement accessible aux donateur·ices et autres promeneur·euses. Le 18 février, jour de clôture de la levée de fonds, le compteur affichait 23 365 euros. On peut parler d’un succès, qui en appellera d’autres ?