Depuis trois ans, NoFilter donne une deuxième chance aux fruits et légumes recalés par le circuit de la grande distribution en créant des jus artisanaux 100% naturels. Une démarche saine, à la fois pour les agriculteurs et les consommateurs, qui contribue grandement à lutter contre le gaspillage alimentaire.
En raison des critères imposés par certains distributeurs, 5 à 10% des fruits et légumes n’arrivent jamais sur les étals des supermarchés. Si les produits ne respectent pas certaines normes, comme la forme, la couleur ou le poids, ils sont automatiquement refusés et renvoyés à l’expéditeur. Une pratique qui pose question, surtout lorsqu’on sait que le gaspillage alimentaire représente chaque année, en France, 10 millions de tonnes selon Ademe.
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C’est pour répondre à cette problématique que Marin Mulliez a créé NoFilter en 2017. L’idée ? Racheter les fruits et légumes qui ne répondent pas aux standards de la grande distribution auprès des agriculteurs, maraîchers et arboriculteurs français et les valoriser en jus artisanaux 100% naturels. À ce jour, cinq jus ont été créés par NoFilter : pommes, concombres & citron, 100% tomates, pommes & gingembre, carottes & citron et pommes, citron & persil.

Accompagner la transition écologique
30 tonnes de fruits et légumes transformées.
En trois ans, l’entreprise annonce avoir transformé plus de 30 tonnes de fruits et légumes. « Nous n’avons pas d’objectif de production de jus à remplir, nous suivons les stocks disponibles. Par exemple, pendant le confinement, un producteur nous a indiqué qu’il avait 10 tonnes de concombres à écouler. Nous avons alors élaboré un nouveau jus », se souvient le fondateur de NoFilter.
Aujourd’hui, NoFilter travaille avec plus de 1 500 agriculteurs français. Chaque acteur s’engage à respecter une charte de qualité rigoureuse, tant du côté de NoFilter que des agriculteurs partenaires. « Grâce à notre outil de transformation, nous leur proposons des débouchés supplémentaires et de lutter contre le gaspillage alimentaire, tout en les soutenant dans leur transition écologique », explique Marin Mulliez.
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