À l’occasion de la Biennale de Paxos, l’artiste grec The Krank a réalisé une installation de 1 000 mètres carrés, dans la baie de Mongossini. Baptisée « Footprint », cette gigantesque empreinte de semelle de chaussure vise à dénoncer les destructions écologiques causées par l‘Homme.
L’artiste The Krank a fait de la Terre sa toile et, en silence, pendant 15 jours, modelé son message de sensibilisation sur le sol de l’île de Paxos. Son œuvre souhaite « mettre en lumière le besoin urgent de trouver un équilibre entre croissance économique, bien-être social et préservation de l’environnement », explique-t-il sur ses réseaux sociaux.
Une œuvre éphémère au message universel
« On peut voir dans
mon travail éphémère
une métaphore de notre présence en tant qu’espèce. Tout est tangible et rien
ne doit être pris pour acquis. »
« D‘un point de vue conceptuel, « Footprint » symbolise la perte. La nature, les écosystèmes, la biodiversité, ne sont pas immuables et se dégradent. On peut voir dans mon travail éphémère une métaphore de notre présence en tant qu’espèce. Tout est tangible et rien ne doit être pris pour acquis », développe l‘artiste sur la plateforme Behance, où il partage son ouvrage et le sens qu‘il a souhaité lui donner.
Si l‘œuvre de The Krank, présentée lors de la Biennale de Paxos, est intrinsèquement éphémère, elle a été immortalisée par le photographe Themis Boikos. Afin que le message de l‘artiste, quant à lui, reste gravé dans le temps.