Petit nouveau du paysage culturel, le festival Amapola a fait ses premiers pas l’année dernière, à Gazeran, tout près de Paris, dans un joli bois qui porte le doux nom de « Remise des Grouettes ». De retour du 29 au 31 juillet après une édition réussie, Amapola propose un enivrant mélange de danse, musiques électroniques, écologie et féminisme.
Vent de fraîcheur au beau milieu de l‘été, Amapola se présente comme « un bourgeon festif et artistique ». Initié par Sylvia de La Baume et son frère Ivan, le jeune festival écolo et féministe se tiendra cette année du 29 au 31 juillet. Leur recette : « Une belle cuillerée de musique céleste et ensoleillée, une pincée de performances poétiques, un soupçon d‘interventions enchantées, une touche de mystère… ». On mélange le tout au cœur du joli bois de la Remise des Grouettes, à seulement 60km de Paris, dans les Yvelines.
« Cette année, nous souhaitons profiter de la bulle de fête pour planter des graines d’émerveillement face aux êtres vivants qui nous entourent. Les festivalier.es pourront s’immerger dans le monde végétal en participant à une balade botanique contée, aiguiser leur ouïe via un atelier sur le monde sonore animal, prendre conscience des enjeux de conservation de la forêt en participant à une fresque… », présente Sylvia de La Baume.
Yourtes, bottes de paille et upcycling
« S’immerger dans
le monde végétal en participant à une balade botanique contée, aiguiser son ouïe via un atelier
sur le monde sonore animal… »
Au beau milieu de la forêt, Amapola nous balade à la découverte d‘une scène « Capsule radieuse », aux mélodies disco, rock et pop, une autre nommée « Œil de paon » dédiée aux amateurs de basses fréquences, oscillant entre house et electro, et enfin une scène « Calliope », pour les férus de théâtre, danse et performances engagées. Sur ces chemins musicaux et poétiques, on croise aussi divers ateliers participatifs dans les bois, dans des yourtes, sur des bottes de paille, qui visent à questionner les enjeux féministes et écologiques à la genèse du festival : rapport au corps, au vivant, écoféminisme… Côté son, viendront à la rencontre des festivaliers des artistes tels que Abi et Melody, Venard et Namur de Beau Mot Plage, le duo Kabylie Minogue en passant par DoppelHandel et le groupe Sarah Maison.
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Côté écologie, pas question de remettre à plus tard les engagements concrets. Les festivaliers sont invités à venir à vélo (une bière offerte pour 30km parcourus !), se munir de leur écocup et, évidemment, prendre soin de la forêt. Côté mobilier, Amapola recycle, fabrique, rafistole, et incite les participants à faire de même. « Nous mettrons aussi en avant le réemploi grâce à une collaboration avec une ressourcerie locale qui proposera des vêtements de seconde main ainsi qu’un atelier d’upcycling », développe Sylvia. Alors, prêts à devenir des petites fleurs le temps d‘un week-end ?
Toutes les informations sur le festival Amapola sont à retrouver sur le site du collectif.