Emmanuel Macron a annoncé ce vendredi que la ville de Nice avait été désignée pour accueillir les dirigeant·es politiques du monde entier lors de la prochaine conférence des Nations unies sur les océans de 2025. L’Élysée espère aboutir à un accord comparable aux Accords de Paris de 2015.
Il y a quelques semaines, la France et le Costa Rica ont été choisis pour co-organiser la troisième édition de la conférence des Nations unies sur les océans (UNOC) qui se tiendra en 2025. L’Élysée a annoncé ce vendredi que la ville de Nice accueillerait cet événement d’envergure mondiale.
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Une centaine de chef·fes d’État ou de gouvernement, ainsi que plus de 20 000 délégué·es et ministres, se réuniront donc dans la capitale azuréenne au bord de la Méditerranée. Emmanuel Macron a déclaré que cette conférence portera « une ambition très forte » et évoque la possibilité d’un accord d’une portée similaire à celle des Accords de Paris de 2015.
« L’ambition est de passer d’un système fragmenté, où des négociations existent sur la pollution plastique, la surpêche ou la protection du corail, à une mécanique globale et contraignante » a expliqué l’Élysée au quotidien La Provence.
Les océans au cœur de la lutte contre les dérèglements climatiques
Les enjeux sont de taille. Les océans occupent 70% de la surface de la Terre, abritent jusqu’à 80% de la biodiversité de la planète et absorbent plus d’un quart des émissions de CO₂. Mais leur équilibre est menacé par l’activité humaine et les dérèglements climatiques : réchauffement et montée des eaux, pollution plastique, acidification causée par les émissions de CO₂, biodiversité marine menacée, etc.
C’est ce qu’avait souligné Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, en ouverture de l’UNOC de 2022, à Lisbonne : « Nous avons pris l’océan pour acquis. Mais nous sommes aujourd’hui confrontés à ce que j’appellerai un état d’urgence ».