Dans une œuvre à quatre voix, l’Orchestre national de Bretagne allie chants bretons et chants de gorge inuits pour célébrer les traditions orales reliées au vivant. Un concert unique à découvrir à Rennes et Saint-Malo de jeudi à samedi prochain.
Quatre femmes, deux héritages et une œuvre. Composée par la québécoise Katia Makdissi-Warren, Chorus Nunavik Breizh est une œuvre unique qui fait le pont entre les chants traditionnels bretons et les chants de gorges inuits. En associant les bretonnes Marthe Vassallo et Nolùen Le Buhé et les inuites Nina Segalowitz et Lydia Etok, elle met en musique un dialogue entre des « chants du vivant » portés par des femmes dépositaires de traditions ancestrales et habitées par la passion de la transmission. Ce concert s’inscrit dans le cadre du projet Ponant de l’Orchestre national de Bretagne, destiné à sensibiliser le public à la préservation de l’environnement en commandant à des compositeur·trices des œuvres inspirées par la nature.
Le concert sera complété avec l’interprétation par Julie Boulianne des Chants d’un compagnon errant du compositeur Gustav Mahler. Et il se clôturera sur la Sixième symphonie de Beethoven, « une ode à la nature qui sera magnifiée par une projection de photographies » expliquent les organisateurs.
Un concert inédit à découvrir les 6 et 7 avril à Rennes et le 8 avril à Saint-Malo. Plus d’informations sur le site de l’Orchestre national de Bretagne.