Sortie des énergies fossiles, décarbonation de l’économie d’ici 2050, fin de la pollution plastique avant 2040… Réunis ce week-end au Japon, les pays du G7 ont réaffirmé leurs « volonté commune » de lutter contre le réchauffement climatique… sans réussir véritablement à dépasser leurs divergences.
Les 15 et 16 avril derniers, les ministres du climat, de l’énergie et de l’environnement des pays du G7 étaient réunis à Sapporo au Japon. Quelques mois avant le sommet du G20 en Inde ou la COP 28 à Dubaï, cette réunion visait à coordonner les efforts des sept puissances (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) face au dérèglement climatique.
Les pays participants en ont profité pour réaffirmer des objectifs déjà existants, tels que la sortie des énergies fossiles ou la constitution d’une enveloppe de 100 milliards de dollars pour soutenir les pays émergents face au dérèglement climatique. Des engagements qui demeurent toutefois sans délai ni cibles chiffrées.
L’annonce à retenir de cette réunion, c’est la volonté commune affichée de « mettre fin à la pollution plastique, avec l’ambition de réduire la pollution plastique supplémentaire à zéro d’ici à 2040 ». Pour cela, les décideurs déclarent vouloir s’appuyer sur l’économie circulaire et l’abandon des plastiques jetables et non recyclables. Cette annonce inédite précède un round de négociations autour d’un traité international sur le sujet, qui se tiendra à Paris fin mai.