Trouver chaussure à son pied n’aura jamais été aussi facile. La nouvelle marque française Fenics propose une basket à faible empreinte écologique, de son cuir vegan fait de fibres de pomme jusqu’au recyclage. Les premiers modèles, volontairement rétro, sont en précommande sur Ulule.
Article réalisé en partenariat avec Fenics.
Proposer une sneaker en limitant au maximum son impact environnemental. Telle est l’idée suivie par Clément Fauth, le fondateur de Fenics. Après avoir relancé avec succès la marque chinoise Feiyue dans les années 2000, le jeune quadragénaire s’attèle aujourd’hui à concevoir une chaussure plus responsable. « Nous proposons un produit cool, à l’identité originale, qui présente surtout l’empreinte énergétique la plus faible possible », affirme l’entrepreneur, qui a repensé toutes les étapes, de la fabrication à la distribution.
« Faire mieux à chaque étape »
Dès sa première collection, qui présente la F80 en trois coloris différents, le créateur a choisi de collaborer avec un atelier à Alicante, en Espagne. « Je souhaitais une usine qui soit la plus proche possible », explique-t-il. Surtout, cette fabrique artisanale peut concevoir une sneaker à base de déchets de pomme. Clément adhère immédiatement.
Au fil de sa démarche, l’idée pour Clément est de réussir « à faire au mieux à chaque étape ». Ses visites de l’atelier à Alicante, l’entrepreneur les effectue en train. Mieux, il souhaite à terme transporter ses baskets de la même façon. « Pour l’instant, nos quantités de production ne remplissent pas un wagon entier, mais j’aimerais affréter nos produits en train dès que possible », ambitionne-t-il.
« Avec notre programme de recyclage, il y a évidemment cette idée de régénération chez Fenics »
Car depuis son premier projet en Chine avec Feiyue, Clément a été touché par l’ampleur des enjeux environnementaux. « Progressivement, je me suis informé via des médias alternatifs, comme Bon Pote, Blast et d’autres, qui alertent sur les problématiques liées au climat ». Clément réalise alors à quel point ces questions sont essentielles. « J’ai pu discuter avec Thomas Wagner, le fondateur de Bon Pote, qui adhère et soutient la démarche ».
Avec ses baskets éthiques, le fondateur de Fenics souhaite participer à cette prise de conscience. Cuir végétal issu de déchets de pomme, doublure en coton bio, semelle de caoutchouc et de polyuréthane recyclés, une paire de Fenics se veut émettre 50 % de CO2 en moins qu’une paire classique. Distribuée uniquement en France, on peut la renvoyer pour la recycler, et récupérer 20€ sur sa prochaine paire.
Fenics renaît de ses cendres

Côté esthétique, Clément fait le choix assumé d’une forme rétro des années 80, qui n’est pas sans rappeler les Diadora du tennisman suédois Bjorn Borg. « J’adore l’univers rétro gaming ! L’atelier espagnol est allé chercher dans ses archives une semelle issue de cette époque. Notre premier shooting a totalement été pensé dans cet esprit », détaille Clément.
Celles et ceux ayant connu les Feiyue auront remarqué la similitude avec le logo Fenics. Un clin d’œil assumé par Clément, faisant écho au phénix qui renaît de ses cendres. « En proposant un programme de recyclage, il y a évidemment cette idée de régénération présente chez la Fenics », explique le créateur.
Clément et son équipe travaillent maintenant sur un deuxième modèle, « sans se mettre aucune pression en se donnant le temps ». D’ici là, Clément lance les précommandes des premières F80 sur Ulule, jusqu’à la fin mai, pour réception « très bientôt ». Il faudra ensuite attendre le mois de septembre pour trouver les premières Fenics dans les vitrines des magasins.
Précommander sa paire de Fenics F80 sur Ulule.