Après Angers en octobre 2020, la métropole d’Orléans lance à son tour ses Assises de la transition écologique le 14 janvier. Le début de quatre mois de concertation, d’échanges et d’ateliers avec les citoyens pour imaginer des actions fortes vis-à-vis de l’urgence climatique, et rendre concrète la transition écologique sur le territoire.
Coup d’envoi des Assises de la transition écologique à Orléans. Pendant quatre mois, élus, citoyens et acteurs de la vie économique et associative se réuniront autour d’ateliers thématiques déployés sur les 22 communes d’Orléans Métropole. La démarche a pour objectif de co-construire, avec toutes les parties prenantes du territoire, un éventail d’actions concrètes à mettre en place pour engager la métropole vers une transition écologique.
À lire : À Angers, les citoyens vont travailler 6 mois pour imaginer le territoire angevin de demain
Au total, neuf thématiques seront abordées : l’alimentation et l’agriculture durable, la biodiversité, les déchets et l’économie circulaire, les mobilités, les énergies renouvelables, la ville durable, l’eau et les milieux aquatiques, la rénovation énergétique et le risque inondation. À partir des concertations et ateliers, un « document programmatique » sera rédigé et engagera la métropole pour la mise en œuvre d’actions concrètes.
Les associations posent leurs conditions
« Éviter de faire des Assises une énième séquence de concertation »
Plusieurs associations ont réagi au lancement de ces Assises dans une lettre ouverte signée notamment par Alternatiba, ATTAC 45, Extinction Rebellion Orléans ou encore le Festival des Alternatives Alimentaires. Elles rappellent être « mobilisées localement depuis de nombreuses années sur les enjeux écologiques et sociaux du climat et de la biodiversité » et mettent en garde les élus « d’éviter de faire des Assises de la transition écologique une énième séquence de concertation qui repousserait encore les actes concrets ».
Avant de participer à ce temps d’échange, les associations posent plusieurs conditions. Elles demandent notamment d’être impliquées dans la gouvernance des Assises et de diffuser un point chiffré et précis sur l’agriculture locale et bio. À plus long terme, elles demandent de redéfinir le budget de la métropole dans un cadre d’urgence écologique et de mettre en place un comité citoyen permanent chargé de suivre la mise en place des politiques écologiques de la métropole.