Une zone à trafic limité sera mise en place dans le centre-ville de Lyon d’ici 2025. À l’origine du projet, les élu·es écologistes souhaitent écarter les voitures de la Presqu’île pour favoriser les modes de transport doux, améliorer la qualité de vie des habitant·es et valoriser le patrimoine historique.
La Mairie et la Métropole de Lyon ont dévoilé, vendredi dernier, le plan de piétonnisation du centre-ville. À l’horizon 2025, la Presqu’île, centre touristique et commerçant coincé entre la Saône et le Rhône, n’accueillera quasiment plus de voitures et sera largement végétalisée.
Le projet intitulé « Presqu’île à vivre » prévoit une large zone à trafic limité, entre la place Bellecour et la place des Terreaux, dédiée uniquement aux piéton·nes, cyclistes, transports en communs et véhicules autorisés (riverains, commerçants etc.). « Notre priorité est d’apporter de la qualité de vie aux habitants de la zone et aux piétons » a déclaré le maire de Lyon, Grégory Doucet.
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Pour s’adapter au changement climatique, plusieurs lieux emblématiques de l’hypercentre seront largement végétalisés comme la place Bellecour, la place des Jacobins ou la rue de la République. Le plan vise aussi à « valoriser le patrimoine historique » et offrir un meilleur accueil aux six millions de touristes qui visitent la ville chaque année.
Face aux inquiétudes d’embouteillages massifs, les élu·es misent sur la baisse de la circulation automobile globale. L’offre de transports en commun sera renforcée pour mieux desservir la Presqu’île. « On estime que 20 à 30 % des véhicules se reporteront sur d’autres modes de transports » a expliqué Valentin Lugenstrass, adjoint délégué aux mobilités à la Mairie de Lyon.