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À Marseille, les habitant·es déposent plainte contre la pollution des paquebots

par Simon Adolf
2 mars 2023
À Marseille, les habitant·es déposent plainte contre la pollution des paquebots

Marseille est une destination de choix pour les paquebots

Un collectif de citoyen·nes et d’associations marseillaises a saisi la justice ce mardi pour dénoncer la pollution causée par le trafic dans le port de la ville. Les immenses paquebots qui font souvent escale à Marseille sont particulièrement ciblés par l’initiative. 

Les Marseillais·es n’en peuvent plus. 500 escales chaque année, et des paquebots qui déversent 1,5 million de touristes dans la cité phocéenne. Selon une étude de Transport & Environment, ils émettent autant de gaz à effet de serre que le quart des 340 000 voitures marseillaises. Depuis de nombreuses années, la capitale des Bouches-du-Rhône accueille en nombre ces gigantesques bateaux, créateurs de pollution et de nuisance, au grand dam de ses habitant·es.

Mais les habitant·es du nord de la ville ont décidé de lancer une plainte collective contre X, pour mise en danger de la vie d’autrui et préjudice écologique. Cette démarche est le fait d’un collectif d’habitant·es, créé pour l’occasion, baptisé Stop Croisières, soutenu notamment par l’association Alternatiba Marseille. Si les militant·es ont choisi de se tourner vers la justice, c’est parce qu’ils et elles estiment avoir épuisé toutes les voies de recours. Ils/elles ont multiplié les actions ces dernières années pour dénoncer la situation, notamment en bloquant le port en kayak en juin dernier.

Une première en France

Cette plainte est unique en France, car elle vise les croisiéristes et non pas les bateaux eux-mêmes. « Des bateaux ont déjà été condamnés au pénal car ils dépassent les taux de soufre. Cette plainte est plus large, et si on arrivait à faire condamner un·e croisiériste, ce serait une première », a commenté l’une des avocates des plaignant·es. En 2018, le capitaine d’un paquebot avait été condamné à 100 000 euros d’amende pour avoir fait exploser les normes de pollution, sans pour autant que la compagnie qui l’emploie soit inquiétée.

Reste, donc, à attendre la réponse du parquet, qui choisira s’il souhaite ouvrir une enquête. En attendant, les organisateur·ices du mouvement cherchent toujours du soutien. Il est possible de participer à l’action en s’inscrivant sur un formulaire accessible à cette adresse. En espérant que cela fasse bouger les choses.

Tags : CitoyennetéCollectivités territorialesConsommationEnvironnement

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