Dans une tribune, des politiques, chercheurs, représentants d’associations et militants défendent une réduction du trafic aérien, et appellent à rejoindre les manifestations Marchons sur les aéroports, prévues le 3 octobre dans plusieurs villes de France.
« Quand prendre l’avion pour effectuer un trajet est, en moyenne, 14 à 40 fois plus polluant qu’utiliser le train, il est clair que ce mode de transport nous éloigne des objectifs fixés par l’accord de Paris. » La tribune, publiée le 16 septembre dans Libération et signée par différentes personnalités politiques et associatives, est claire : pour répondre à l’urgence climatique, il est impératif de de diminuer « drastiquement » le trafic aérien.
Le secteur aérien représente 7,3% de l’emprunte carbone des Français.
Pour les signataires, réduire le trafic, c’est aussi cesser d’augmenter la capacité d’accueil des aéroports. « Un arrêt des projets de construction, d’extension et d’aménagement des aéroports doit être décidé dès maintenant », demandent-ils. Par ailleurs, « les vols pour lesquels une alternative existe en train en moins de cinq heures, a minima, doivent être supprimés ». Pour cela, les auteurs de la tribune demandent d’améliorer et renforcer l’offre de train de jour et de nuit.
Enfin, est demandé un plan de reconversion des salariés du secteur : « Le savoir-faire des salariés doit être déployé dans des secteurs compatibles avec une société soutenable ». Aujourd’hui, deux Français sur trois prennent l’avion moins d’une fois par an et pourtant, ce secteur fortement émetteur représente 7,3% de l’empreinte carbone des Français, selon les estimations de BL Evolution.
Les signataires appellent à rejoindre les manifestations Marchons sur les aéroport, organisées en France le 3 octobre pour demander la réduction du trafic aérien et la mise en place d’un plan de reconversion et de formation pour les employés du secteur.
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