La filière du vrac ne s’est jamais aussi bien portée, et elle a de beaux jours devant elle. C’est ce qu’indique la première étude du Réseau Vrac, publiée 3 novembre. Qu’ils soient fixes ou mobiles, ces commerces séduisent de plus en plus de Français soucieux d’adopter une consommation plus durable.
Ils étaient 22 sur tout le territoire en 2015, et on en compte aujourd’hui 385. Mieux : en cinq ans, le nombre d’ouvertures de commerces de vrac, fixes et ambulants, a été multiplié par neuf, rapporte le Réseau Vrac dans sa première étude. Un développement très rapide qui s’explique par « la récente prise de conscience des changements environnementaux » et « un engouement grandissant des consommateurs pour la consommation durable ».
Menée entre août 2019 et juillet 2020 sur tout le territoire français, hors territoires d’outre-mer, l’enquête a inclus les commerces fixes et ambulants proposant au moins 40% de leur offre de produits en vrac, hors fruits et légumes.
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Au 31 décembre 2019, chaque région française comptait ainsi au moins 15 commerces de vrac sur son territoire. La Bretagne et les Pays de la Loire sont les deux territoires les mieux fournis, avec en moyenne un commerce pour 95 000 habitants. À l’inverse, l’Île-de-France est la région la moins bien dotée, avec un magasin pour 350 000 habitants.
L’étude révèle également que 96% des commerçants de vrac ont effectué une reconversion professionnelle. Ces derniers ont à cœur de « proposer un mode de consommation durable en cohérence avec leurs valeurs ». Outre les produits en vrac, les commerçants privilégient les produits locaux ou français pour remplir leurs rayons.
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