Dès décembre 2020, toute entreprise ferroviaire pourra proposer librement des offres voyageurs et marchandises sur l’ensemble du réseau ferré. Une opportunité que la coopérative Railcoop compte bien saisir pour redonner vie à certaines lignes abandonnées.
Une petite révolution se prépare dans le paysage ferroviaire français, suite à la loi de 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire. À partir de décembre 2020, toute entreprise ferroviaire pourra proposer librement des offres voyageurs et marchandises sur l’ensemble du réseau ferré, sur les lignes exploitées ou qui ne le sont plus.
À ce sujet, l’ambition de la société coopérative Railcoop est claire : redonner du sens à la mobilité ferroviaire en développant une offre adaptée aux besoins de tous les territoires. À l’heure où la SNCF délaisse les lignes régionales, l’arrivée de la jeune coopérative née dans le Lot en 2019 est bienvenue.
La première ligne, en service à partir de 2022, reliera Bordeaux et Lyon et desservira des villes comme Périgueux, Limoges, Guéret ou encore Montluçon. D’autres liaisons régulières doivent suivre pour relier les villes moyennes en France. On parle notamment de Rennes-Toulouse ou encore Metz-Lyon.
Le retour des trains de nuit
Par ailleurs, Railcoop souhaite rétablir l’offre des trains de nuit, également abandonnée par la SNCF. L’idée : concurrence l’avion sur des distances supérieures à 500 kilomètres.
Et si l’offre de Railcoop n’entre pas en compétition avec la SNCF, elle vise à offrir « une alternative aux trajets par la route et s’inscrit donc en concurrence avec la voiture individuelle, le covoiturage et le transport par autocar ».
N’importe qui peut devenir sociétaire de Railcoop, avec une souscription minimum de 100 euros. Aujourd’hui, la coopérative en compte 2 093, pour un capital social de plus de 630 000 euros.
Une manière efficace de s’engager en faveur de la mobilité de demain.