Le Climat Libé Tour poursuit son itinérance à travers la France et fait escale à Paris pour de nouveaux échanges, au croisement entre écologie et justice sociale. Du vendredi 28 au samedi 29 mars 2025, l’événement investit l’Académie du Climat pour interroger la gestion et l’avenir de la ressource en eau, dont le futur partage pourrait attiser les tensions. À l’affiche : l’activiste Paul Watson, la militante Camille Étienne ou encore la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.
Prolongement physique de ses articles et portraits de personnalités engagées pour l’écologie et la justice sociale, le quotidien Libération poursuit son tour de France, version écolo. Démarré depuis 2023, le Climat Libé Tour, du journal au losange rouge, sillonne l’Hexagone pour informer, débattre et envisager des solutions au plus près des citoyens. Première étape de cette tournée 2025, Paris, ces 28 et 29 mars, avant de poser ses bagages plus tard dans l’année à Bourges, Bordeaux, Lyon, Rouen, Grenoble et Marseille.
L’eau, une ressource précieuse
Chaque ville étant confrontée à ses défis écologiques propres, celle de Paris ne fait pas exception. C’est la question de l’eau qui cristallise les tensions : conflits d’usage, pénuries, mais aussi pollution. La capitale est en effet particulièrement soumise aux polluants éternels retrouvés dans l’eau du robinet. L’étude publiée en janvier par UFC-Que choisir et Générations futures a démontré que l’eau des robinets de la capitale est contaminée par un polluant éternel, l’acide trifluoroacétique (TFA), en grande quantité.
Les prélèvements effectués dans le 10ᵉ arrondissement de Paris dévoilent des teneurs de TFA particulièrement élevées : 6 200 ng/l, alors que le seuil des métabolites de pesticides pertinents est restreint à 100 ng/l. Ainsi, peut-on encore avoir confiance en l’eau que l’on boit ? Comment éviter la guerre de l’eau ? Autant de questions soulevées par le Climat Libé Tour, au plus près des sujets clivants du moment.
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Un plateau d’invité·es engagé·es
Gratuit et ouvert à tou·tes, l’événement sera animé par des figures engagées du combat écologique. Parmi elles, la militante Camille Étienne, le comédien Swann Arlaud, l’océanologue François Sarano, pour ne citer qu’eux. Et c’est sans compter la présence du très récemment libéré Paul Watson, fervent défenseur de la faune marine, qui sera l’invité clé d’une discussion de deux heures. Elle abordera, entre autres, les questions de la protection de la ressource en eau et de la préservation de l’écosystème marin. Autour de la table, Emma Haziza, hydrologue, Frédéric Le Manach et Hadrien Goux de Bloom, association pour la conservation marine.
Enfin, pour clôturer ce cycle de débats et d’ateliers, la journaliste de Libération Anaïs Moran présentera son enquête sur les conséquences d’un gisement d’hydrocarbures en Seine-et-Marne sur la qualité de l’eau en région parisienne. Une restitution sous forme de spectacle, où certains des protagonistes de l’enquête sont invités à s’exprimer sur scène, signature du média partenaire de cet événement, Médiavivant.
Ateliers, fresques, entretiens se dérouleront aussi dans les nombreuses salles de l’Académie du Climat, ponctués par un DJ set de Jeanne Added et du collectif Minuit 12 le 28 mars à 20h30. Ami·es Parisien·nes, plus d’excuses pour ne pas faire un saut à cette première étape du Climat Libé Tour, cuvée 2025.
Du 28 au 29 mars – Académie du climat
Programmation et inscription sur le site du Climat Libé Tour.